LE CENTRISME

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LE SITE POLITIQUE DU CENTRE & DU CENTRISME

QU'EST-CE QUE LE CENTRISME? accueil
LE CENTRISME EXISTE ET IL EST L’AVENIR DE LA POLITIQUE

Comme toute pensée politique, le Centrisme est, à la fois, un lieu politique (le Centre), une structure cadre (le parti centriste), des valeurs (fondant sa localisation politique et découlant de cette géographie) qui légitiment et construisent une action politique autour de principes éthiques, définie par un programme émanation de ses valeurs. Une action basée sur une politique poursuivant un but de transformation et d’adaptation de la société afin de la rendre la « meilleure possible ».
Cette politique du Centre, ce doit être le « Juste équilibre ».
Une politique du Juste équilibre qui doit être édifiée par des femmes et des hommes (les Centristes) qui se reconnaissent dans ces valeurs et dans leur traduction politique et qui se réunissent afin de conquérir démocratiquement le pouvoir en vue d’appliquer leur idéal programmatique.

Construire la meilleure société possible
Le but politique que s’assigne le Centre est clairement défini : construire la meilleure société possible en regard du monde qui nous entoure et avec lucidité, c’est-à-dire avec pragmatisme, responsabilité et humanisme, dans la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance, afin de donner à chacun le maximum de ce qu’il puisse obtenir tout en respectant les choix des autres dans le cadre d’un lien social où tout ce qui enrichit l’un, enrichit l’autre et inversement.
Une meilleure société possible prenant en compte les deux réalités de la vie auxquelles est confrontée toute politique. La première, immuable, est la réalité incontournable de la vie sur Terre (« Ne prétendons pas changer la nature des choses » disait Epictète). La seconde, modifiable s’il en est besoin, est la réalité de la société dans laquelle on vit, l’environnement sociétal que nous avons créé.
Toute femme et tout homme politique responsables doivent se donner pour mission d’agir sur cette seconde réalité. Prétendre que la première réalité est modifiable, que l’on peut tout changer dans la seconde, qu’en une formule lapidaire « tout est possible, tout de suite », c’est leurrer les citoyens, c’est pratiquer une démagogie au plus haut degré du cynisme politique. En revanche, tout mettre en œuvre pour modifier et faire évoluer la seconde réalité vers la meilleure société possible tout en prenant en compte la réalité immuable, voilà la réelle mission des politiques. Et la tâche est immense. Et c’est là que seront jugées leurs capacités et l’efficacité de leur action.
C’est, bien évidemment, la tâche de toute femme et tout homme engagés dans le Centrisme. Car les Centristes en tant que personnes humanistes et pragmatiques doivent constamment prendre en compte cette réalité de la société pour la modifier sans relâche afin de l’adapter au monde qui nous entoure pour pouvoir offrir à chacun la vie la plus heureuse possible qu’il puisse avoir. Et l’évolution de la société impose des ajustements continuels. Une politique globale de transformation de la société, quels que soient ses buts, n’est jamais terminée. Dans un monde en perpétuel mouvement, le politique doit constamment s’adapter sans pour autant sacrifier les bases philosophiques de son action. Car, quels que soient les bouleversements sociétaux, l’être humain demeure l’être humain.
Etre du Centre, c’est ainsi refuser le fatalisme du conservatisme de droite, où un individualisme sauvage impose que s’il y a des gagnants c’est parce qu’il y a aussi des perdants. Une société civilisée doit se donner comme tâche de ne comporter que des « gagnants », que des femmes et des hommes qui trouvent la place qui leur convient le mieux dans la communauté et qui ont une maîtrise de leur existence dans des relations avec les autres basées autour du principe « gagnant-gagnant ». Mais, à l’inverse du conservatisme de gauche, cela ne signifie pas qu’il faille créer un collectivisme, un constructivisme où l’égalité se conçoit dans l’uniformisation et la contrainte. Il n’y a que dans la diversité, que dans l’initiative individuelle que se trouve la dynamique essentielle de la meilleure société possible.
Le Centrisme, plus que toute autre idée politique, se bat pour une société apaisée où chacun trouve sa place en tant que personne dans le respect de l’autre. C’est ça, le « Juste équilibre ».
Etre du Centre n’est certainement pas une sinécure, contrairement à ce que prétendent ses détracteurs. C’est une entreprise essentielle d’autant plus difficile à mener qu’il faut organiser la société de manière à ce que tous y trouvent leur contentement. Cette entreprise dépasse par sa grandeur le clientélisme affiché par les partis de Droite et de Gauche.

Fausses polémiques sur l’existence du Centre
Avant de nous lancer dans un panorama du Centre et d’étudier sa politique, il nous faut d’abord répondre à une question liminaire récurrente qui alimente souvent les débats politiques. Le Centre existe-t-il vraiment ? Avec cette interrogation qui en découle directement : y a-t-il un centre de la politique ou n’y a-t-il simplement que des partis de Droite ou de Gauche qui, une fois au pouvoir, « gouvernent au centre » ?
Beaucoup de politologues affirment que le Centre n’a jamais eu de réalité politique. Selon eux la vie politique se divise uniquement en Droite et Gauche. Tout juste certains accordent-ils au Centre, un « centre droit » et un « centre gauche ». Ces « modérés » seraient en réalité cette « mouvance centriste » mais auraient leurs positionnements soit à Droite, soit à Gauche (une « droite sociale » et une « gauche libérale » en quelque sorte). Et, toujours selon eux, c’est la réunion d’un centre droit et d’un centre gauche qui constituerait une nébuleuse que l’on pourrait baptiser « centre ». D’autres vont même jusqu’à estimer que le Centre n’est qu’une création française, datée historiquement et qu’elle ne possède plus aujourd’hui de réalité concrète. Tous ceux-là sont pratiquement d’accord : le discours politique du Centre n’est qu’un exercice de style et le positionnement au centre qu’une simple (im)posture. Certains affirment même que ce positionnement centriste est juste une affaire de gouvernance. En effet, puisque la société se trouve sociologiquement au centre, toutes les formations politiques, une fois au pouvoir, ne peuvent que gouverner au centre (c’est dans ce cadre, d’ailleurs, qu’a été développée la théorie de « parti attrape-tout », terme inventé par le politologue Jean Charlot). Enfin, prétendent-ils, même si un « Centre authentique » existait, il serait constamment écartelé entre ses tendances de droite et de gauche.
Ces affirmations – combattues par quelques observateurs avisés - trouvent, principalement, en France, in fine leur source et leur soi-disant démonstration dans le régime politique institué par la V° République. Celui-ci, ayant fixé comme mode électoral le scrutin majoritaire à deux tours, a obligé les acteurs politiques à envisager un monde politique bipolaire pour se faire élire. Et les électeurs, devant ce choix restreint n’ont pas eu d’autre alternative que de voter soit à gauche, soit à droite.
Mais cette vision uniquement électorale, voire électoraliste, fait fi des sondages d’opinion et de la persistance dans tous les pays soi-disant bipolaires d’un Centre plus ou moins vigoureux. Car, malgré les enterrements programmés d’un courant qui n’existe en tant que pensée politique autonome que depuis une quarantaine d’années, le Centre existe. Il est non seulement une réalité politique mais également une réalité sociologique.
Réalité politique parce que plus de la moitié des électeurs en France se disent modérés, centristes, sociaux, réformateurs et autres termes qui les situent au centre de l’échiquier politique. De même, depuis plus de vingt ans, une grande majorité des Français estiment que le clivage Droite - Gauche est obsolète. Dans les dernières enquêtes d’opinion, 60 % d’entre eux considéraient, par exemple, que les notions de « droite » et de « gauche » étaient « dépassées ». Seul le mode de scrutin majoritaire impose une telle dichotomie simpliste et archaïque.
Réalité sociologique parce qu’il existe un large consensus dans la population française autour de valeurs fondant notre société, que ce soit au niveau de la liberté, du respect, de la solidarité et de la tolérance. Et que les citoyens estiment que les partis traditionnels de droite et de gauche ne représentent plus leurs aspirations.
Ces deux réalités démontrent que le Centrisme non seulement existe mais qu’il est une idée moderne. Et il ne peut en être autrement. Au-delà de son humanisme et de ses valeurs universelles, le Centre rencontre désormais la majorité sociologique des sociétés post-industrielles où s’est développée une classe moyenne qui est son noyau central et son groupe social le plus important. Sans nier les différences socio-économiques au sein des populations de ces sociétés, force est de reconnaître que cette classe moyenne et les franges des classes inférieures et supérieures à celle-ci sont politiquement modérées et consensuelles, deux des qualificatifs essentiels du Centre. Il serait donc normal que le Centre devienne dans les années à venir, la force principale de toutes les démocraties représentatives et participatives de la planète si on lui permet de se développer librement, c’est-à-dire sans le caricaturer mais, surtout, sans que les partis extrémistes ne s’emparent faussement de ses valeurs une fois au pouvoir ce qui les discréditent et les dévalorisent. Paradoxalement, les idées du Centre sont menacées d’un unanimisme de façade et l’action centriste se voit faussement identifiée aux pratiques gouvernementales des partis de gauche et de droite. Avec comme conséquence dangereuse pour la démocratie et le débat politique que, si tout le monde est « au centre », alors il n’y a plus de Centre…
En outre, ces deux réalités montrent indubitablement qu’un gouvernement centriste appliquant son propre programme sur ses propres valeurs est, non seulement concevable, mais serait supporté par une majorité de la population.
Réalité politique et réalité sociologique mais absence, selon d’autres critiques, d’un vrai parti centriste, c’est-à-dire d’une réalité électorale. Celui-ci ne peut, selon eux, exister durablement. S’il existait, affirment-ils, il serait voué à l’éclatement ou au ralliement. Cette thèse est contredite par la pratique politique. Même dans un régime où l’élection se fait au scrutin majoritaire à deux tours, le parti centriste est viable. Depuis 1958 et malgré la loi électorale défavorable aux Centristes, il y a toujours eu des partis se réclamant du Centre en France. Et, évidemment, il l’est d’autant plus, dans un régime électoral à la proportionnelle car, à ce moment là, ce parti, au lieu de n’être, le plus souvent, qu’une simple force d’appoint, devient la dominante de tout rassemblement, attirant à lui les autres formations politiques d’autant mieux qu’il peut alors exister sur ses propres valeurs. Clairement, un parti centriste défend des valeurs fortes et n’est pas un parti d’appoint. C’est un parti à vocation majoritaire.
Une fois posé ces premiers jalons, nous devons examiner ce que recouvre exactement le Centre avant de nous intéresser à la politique qu’il propose, le Juste équilibre.

Le Centrisme est

- un humanisme intégral
(l’être humain, cause et but de toute société humaine);

- un libéralisme social
(la liberté solidaire);

- un réformisme
(l’ajustement continuel de la société);

- un pragmatisme
(gouverner à partir du réel);

- un progressisme
(améliorer les conditions de vie de tous);

- un personnalisme
(l’individu porteur de droits et de devoirs dans un lien social équilibré).

  Ses principales valeurs sont
  la Liberté, le Respect, la Solidarité et la Tolérance.

Son principe d’action politique est le Juste Equilibre qui peut se définir comme une bonne et pertinente répartition harmonieuse. Celui-ci ne s’intéresse pas à un hypothétique lieu géométrique axial mais vise à équilibrer la société afin d’y établir un consensus maximal au profit de tous les membres de la communauté. Il vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté complètement.

Sa règle comportementale est  la responsabilité à la fois, dans son expression du droit à être responsable de sa vie ainsi que de ses choix et dans celle du devoir d’assumer ses actes.

Il est attaché à la démocratie républicaine représentative, délibérative et participative.

Il défend un exercice du pouvoir le plus proche du citoyen dans une mondialisation humaniste.

En France, il se prononce pour une république décentralisée, partie prenante d’une fédération européenne


QU'EST-CE QUE LE CENTRE?
Le Centrisme,
humanisme intégral du « Juste équilibre »

 

LES VALEURS DU CENTRE
Primauté de l’être humain /  Réunir et unir /  Liberté et solidarité /  Respect et tolérance /  Responsabilité /  Individualisme et lien
social /  Mise en commun /  Fraternité internationaliste

 

LE CENTRE, DYNAMIQUE POLITIQUE
Centre et régime politique /  Le Centre de la vie
politique /  Une dynamique politique /  La clé de la bonne gouvernance /  Le Centre, pragmatisme politique /  L’internationalisme centriste /  Une véritable écologie pour protéger l'être humain

 

POURQUOI LE CENTRISME EST UN LIBERALISME SOCIAL
Libéral  par nature et par raison /  Social par éthique et par resp