LE CENTRISME

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LE SITE POLITIQUE DU CENTRE & DU CENTRISME

LES VALEURS DU CENTRE


 

Plus les « valeurs de référence » d’une société sont fortes, moins elles sont nombreuses. Plus une société multiplie ses valeurs, plus elle devient complexe à ce niveau de référence de base, plus ces valeurs se diluent en lui faisant perdre son identité. Elle devient alors incapable, d’une part, de les respecter elle-même en tant que structure et, d’autre part, de les mettre en pratique sans interférences et même oppositions entre certaines de ces valeurs qui, au lieu de créer une émulation, paralysent son fonctionnement.

Dans une société de liberté revendiquée par le Centrisme, cet axiome est primordial afin de garantir à tous un maximum de liberté.

Toutes les valeurs de référence du Centre reposent sur le principe de base : le respect de la vie. Le respect de la vie c’est donc le respect de l’être qui est détenteur de sa vie (respect de l’intégrité physique, morale et psychologique).

Le Centre place l’être humain au centre de tout et en fait, dans la communauté, une personne humaine, c’est-à-dire le sujet principal de la société qui reçoit de celle-ci respect, tolérance et solidarité dans sa liberté. Ainsi tous les sujets de la société (toutes les personnes humaines) qui forment la communauté se doivent respect, tolérance et solidarité et, en même temps, sont libres. C’est dans ce lien social qu’ils peuvent le mieux s’exprimer individuellement et collectivement.

Ceci induit les « supra valeurs » d’une société humaine. La première est le principe, c’est la Vie. La deuxième est le Bien, la préservation de la Vie. La troisième est le Sujet central, la personne humaine. Et ces supra valeurs induisent les valeurs politiques du Centre.

Les valeurs du Centre se fondent sur l’équité. Car, ni la vraie égalité, ni la vraie justice n’existent. En revanche, toute société doit rechercher l’équité, cette justice morale ou naturelle.

Primauté de l’être humain : Ce n’est pas la primauté du politique sur l’économique ou le judiciaire, ni le contraire qui est le débat fondamental de nos sociétés. Non, le fondamental (au sens de fondement de nos sociétés) est la primauté de l’être humain. Une fois que celle-ci sera, non seulement, reconnue mais effective alors tous les autres débats annexes auront connu, naturellement, leurs résolutions.

Cet être humain doit est reconnu comme une personne, c’est-à-dire libre et responsable (certains emploieraient les mots de droits et de devoirs) dans le cadre d’une communauté réunie par un lien social.

A l’opposé de cet individualisme où la liberté fait nécessairement équipe avec la responsabilité, certains prétendent que le groupe, la collectivité doit primer sur l’individu. C’est même cette structure et cette organisation sociale qui ont dominé pendant des siècles. Pourtant, il semble évident que sans respect de l’individu, aucun collectif ne peut se justifier en tant que ce dernier agit pour le bien de tous, au moins, en théorie. Dès lors, l’équation ne peut être un collectif d’où résulte l’individu mais bien l’individu d’où résulte un collectif. Ce n’est qu’en respectant l’individu que l’on peut fonder le vrai lien solidaire qui est à la base d’un vrai collectif, c’est-à-dire admis et respecter par tous. Sinon, cela s’appelle une contrainte dont on ne peut espérer, au mieux, une révolte légitime, au pire, une soumission.

Cela ne légitime pas pour autant un individualisme égocentrique. Car la liberté dans la responsabilité induit un devoir de solidarité qui est une autre manière de reconnaître la primauté de l’être humain.

Le Centre propose une vraie politique de la vie, de sa défense, de sa protection et de son développement. Cette éthique promue ne se télescope absolument pas avec la liberté de la personne quant à son corps et à ses décisions qui la concerne.

Néanmoins, le développement des sciences, notamment des sciences de la vie, impose que le postulat de la protection de la vie – et donc de la personne – soit la base de la réflexion éthique. Il ne s’agit pas d’interdire les choix qui relèvent de la personne mais d’empêcher les expérimentations et les commercialisations de l’humain dans un but uniquement financier.

Réunir et unir : tout se fera en commun et il faut donc réunir les femmes et les hommes et les unir dans un but identique d’établissement de la meilleure société possible.

Liberté et solidarité : un maximum de liberté dans la solidarité ; un maximum de solidarité préservant la liberté.

Respect et tolérance : respecter l’autre, c’est lui donner sa qualité d’être humain à part entière et le reconnaître tout autant que se reconnaître soi-même son égal ; tolérer l’autre, c’est respecter ses différences parce que cet autre respecte les miennes.

Le respect est fondamental dans les rapports humains. C’est la pièce maîtresse autour de laquelle s’articule la liberté, la solidarité et la tolérance. Il permet de créer un véritable lien social au sein d’une communauté. C’est tellement vrai que lorsque celui-ci n’existe pas, il faut malheureusement créer un catalogue sans fin de droits et de devoirs chapeauté par tout un système d’interdictions. Dans nos sociétés actuelles, comme le respect existe peu (et qu’il a même tendance à régresser du fait d’une valorisation jusqu’au-boutiste de l’individualisme hédoniste), on réglemente les rapports sociaux et les rapports directs entre deux individus, non pas par un lien social humaniste, mais par ce catalogue de droits et de devoirs qui n’en finit pas de s’allonger au fur et à mesure que la relation sociale se distend. Doit-on se féliciter, comme certains, de ce recours sans fin à ce juridisme qui aboutit à édicter sans cesse de nouvelles interdictions, l’interdiction étant, dans nos sociétés, le moyen le plus simple - le plus simpliste - et le plus expéditif qu’ait trouvé l’Etat de régler un problème, règlement qui, bien entendu, n’en est pas un dans la réalité. Ce catalogue de droits et devoirs n’est que la preuve de l’impuissance de nos sociétés à organiser harmonieusement les rapports entre leurs membres alors que les tenants de ce juridisme élevé au rang étrange de lien social parlent d’avancée de la civilisation ! Le respect devrait être la règle et les droits et les devoirs, l’exception. Alors, et seulement alors, nous serions dans une société totalement respectueuse de l’Humain. Comme le dit si bien Aristote, « Quand les hommes sont amis, ils n’ont plus besoin entre eux de justice ».

En matière de mœurs où les évolutions sont diverses et nombreuses, la société doit adopter le double principe de la tolérance dans le respect de la personne. Chaque être humain a le droit de choisir sa vie tant que celle-ci s’inscrit dans la tolérance qu’il doit en retour de celle qu’il a reçu et dans le strict respect de la personne et donc de sa vie.

Le respect de la personne concerne aussi bien son intégrité physique que psychologique ainsi que sa liberté. Dans toutes les questions de société, et notamment en matière de biotechnologies, cette vision doit être la base sur laquelle se forme le débat.

Responsabilité : être responsable, c’est prendre notre destin en main, faire en sorte d’améliorer les choses, permettre au monde de progresser vers les valeurs de liberté, de solidarité, de respect et de tolérance, de bâtir un monde sûr, respectueux de tous les êtres humains, préservant la nature, préparant l’avenir des futures générations.

Individualisme et lien social : l’individualisme, c’est garantir à l’individu son identité propre et la respecter dans tous les domaines (politique, économique, social, etc.) mais tout en l’incluant dans le lien social, donnée fondamentale de la vie en société. Car le lien social, à l’opposé d’un contrat social fait de droits et de devoirs si étendus aujourd’hui (et malheureusement nécessaires dans la plupart des cas) est une adhésion volontaire de chacun à la société et une charte collective de vie. Ce lien social est d’autant plus fort et plus indestructible qu’il est accepté volontairement.

Individualisme et solidarité ne sont pas du tout antinomiques, bien au contraire, ils sont à la base de toute société équilibrée. L’individualisme garantit une liberté à l’individu, lui permettant de s’épanouir le plus complètement possible dans un environnement harmonieux et donc de vouloir faire le bien, ce que tend à faire tout être humain heureux, et donc à se sentir solidaire des autres. De la même manière, une solidarité totale permet de donner à tout être humain ce qu’il faut pour qu’il trouve son épanouissement personnel et qu’il se réalise le plus complètement possible, donc à être le plus libre possible.

Cette théorie des deux extrêmes complémentaires permet de faire coexister les deux tendances naturelles de l’être humain : un désir d’autonomie et un désir de partage avec les autres êtres humains. Si l’individualisme ne trouve pas sa complémentarité dans la solidarité, si la solidarité ne s’harmonise pas avec l’individualisme, la société est alors déséquilibrée. Il faut être vigilant pour que l’un ne domine pas l’autre et que ce déséquilibre ne puisse rompre cette harmonie.

L’individualisme et le lien social font de l’être humain, une personne humaine. Ce personnalisme est primordial pour comprendre la place de l’être humain dans la société.

Mise en commun : personne ne s’en sortira de son côté, de même qu’aucun peuple, fut-il le plus puissant de la planète ne le peut. Il faut donc agir ensemble, mettre en commun le formidable génie humain pour bâtir la meilleure société possible, le meilleur monde possible.

Fraternité internationaliste : c’est dans la réunion du monde entier que l’on construira la meilleure société possible pour tous, en s’organisant ensemble, en s’alliant, en se fédérant puis en en se fondant dans une même collectivité mondiale. Cette fraternité passe évidement par la construction d’une Europe fédéraliste, le grand défi du début du XXI° siècle pour tous les pays européens mais également par la mise en place d’une véritable gouvernance mondiale, prémisse d’une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre. Ceci n’est pas une douce utopie, c’est une exigence incontournable pour l’avenir de l’Humanité.