LE CENTRISME

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VALERY GISCARD D'ESTAING

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  Photo%20Giscard%20JPEG.jpg (21273 octets) En 1956, Valéry Giscard d'Estaing se met en disponibilité de son administration suite à son élection de député du Puy-de-Dôme, département dont son arrière-grand-père, Agénor Bardoux, fut longuement le député au XIXe siècle.

En 1959, il est nommé secrétaire d'État aux Finances puis, sur proposition du Premier ministre Michel Debré, le général de Gaulle, président de la République, le nomme ministre des Finances et des Affaires économiques le 19 janvier 1962.

Il le reste sous le gouvernement Pompidou. Il devient vite impopulaire et, après sa réélection difficile de décembre 1965, le général de Gaulle le remplace par Michel Debréle 8 janvier 1966; Giscard fonde alors la Fédérationnationale des républicains indépendantsen proclamant : « Nous sommes l'élément centriste et européen de la majorité » ; à ce titre il soutient en 1969 la candidature de la Grande-Bretagneà l'adhésion la Communauté économique européenne.

Son attitude envers le président de Gaulle devient de plus en plus critique ; il parle notamment de l'« exercice solitaire du pouvoir » et théorise son soutien critique , le « oui, mais ». Il appelle à voter non au référendum du 27 avril 1969 qui entraîne le départ du général de Gaulle. Lors de l'élection présidentielle qui suit la démission de de Gaulle, il penche un moment pour la candidature d'Antoine Pinaypuis se rallie le 30 avril à Georges Pompidou qui lui confie le ministère de l'Économie et des Finances dans le cabinet Jacques Chaban-Delmas (1969-1972), poste qu'il conserve sous Pierre Messmer (1972-1974).

 
 

Suite au décès de Georges Pompidou en avril 1974, il se présente à l'élection présidentielle. Bénéficiant du soutien de Jacques Chirac, il élimine Jacques Chaban-Delmas au premier tour.

Au second tour, le débat qui l'oppose à François Mitterrand lui donne un avantage décisif, la phrase « vous n'avez pas le monopole du cœur » ayant marqué les esprits. Il est élu en mai 1974et devient le troisième président de la Cinquième République, à l'âge de 48 ans.[1]

La présidence de la République

Valéry Giscard d'Estaing nomme Jacques Chirac Premier ministre, mais les relations entre les deux hommes se tendent et le second démissionne en 1976. Il est remplacé par Raymond Barre, le « meilleur économiste de France » d'après le Président. Durant son septennat, des réformes telles que la législation sur le divorcepar consentement mutuel ou encore la légalisation de l'avortement menée par Simone Veilsont effectuées. L'âge légal de majorité est abaissé de vingt-et-un à dix-huit ans.

Le début de sa présidence est marqué par une volonté de modernisation. Il édulcore ainsi quelques symboles nationaux comme la couleur du drapeau (le bleu drapeauremplacé par un bleu cobalt plus clair et jugé moins agressif), la Marseillaiseest jouée sur un ton moins fort et un rythme plus lent, il donne des interviews en anglais, pose en complet veston pour la photo officielle, simplifie le protocole de l'Élysée et, cherchant à paraître proche du peuple, multiplie les occasions de se montrer aux côtés des «simples gens» (dîners notamment).

Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing est marqué par les conséquences des 2 chocs pétroliers qui brisent la dynamique des Trente glorieuses. Devant la nécessité d'économiser l'énergie, le président instaure en 1975 le changement d'heure pendant les mois d'été, une mesure qui permet d'économiser 0,5% d'électricité en limitant les besoins d'éclairage. Cette période est aussi marquée par l'apparition du chômage de masse.

Valéry Giscard d'Estaing est un fervent partisan de la construction européenne : il défend l'idée des États-Unis d'Europedès ses débuts en politique. Partisan d'une « troisième voie » entre une Europe supranationale et une Europe des États, il crée le Sommet européenet aide à l'augmentation des pouvoirs du Parlement européen, en particulier en matière budgétaire.

Depuis 1981

Bien que membre de droit du Conseil constitutionnel, en tant qu'ancien président de la République, il décide en 1981 de ne pas y siéger afin de pouvoir conserver toute liberté de parole. Il dirige l'Union pour la démocratie française qu'il avait créée en 1978, de 1988 à 1996.

En 1984 Raymond Barre et lui sont mis en cause dans l'affaire des avions renifleurs).

Valéry Giscard d'Estaing se recentre sur son « fief » auvergnat en devenant président du conseil régional en 1986. Il échoue en 1995dans la conquête de la mairie de Clermont-Ferrand.

Il abandonne lentement ses ambitions nationales pour partager sa carrière politique entre sa région et l'Europe. Il soutient la candidature de Raymond Barreà l'élection présidentielle de 1988 et rallie celle de son vieux rival Jacques Chirac, en 1995 ainsi qu'en 2002.

Il s'essaye au roman en publiant en 1994 Le Passage, bref texte érotique racontant l'aventure d'un notaire sur le retour avec une jeune auto-stoppeuse.

Le 23 octobre 1997, il est élu Président du Conseil des Communes et Régions d'Europe(CCRE - CEMR). Il sera réélu pour un mandat de trois ans à Lisbonne en octobre 1998.

En décembre 2001, lors du Conseil européen de Laeken, il est nommé à la tête de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Cette convention a pour but de simplifier les différents traités européens en rédigeant un projet de traité constitutionnel. Valéry Giscard d'Estaing présente ainsi la Constitution européenne le 15 juillet 2003. Signé par les 25 membres de l'Union, le traité est aujourd'hui en attente de ratification (les procédures référendaires ont débouché sur un « non » en France et aux Pays-Bas).

Le 11 décembre 2003, il est élu à l'Académie française au fauteuil numéro 16, laissé vacant par la mort de Léopold Sédar Senghor, obtenant 19 voix sur 34, contre deux voix à Michel Tack et une au romancier Olivier Mathieu, dit Robert Pioche.

Candidat aux élections régionales des 21 et 28 mars 2004, conduisant la liste d'union UMP-UDF en Auvergne(candidat au titre de la section départementale du Puy-de-Dôme), il est battu au second tour par Pierre-Joël Bonté (PS), emporté par la vague qui fait basculer la quasi-totalité des régions à gauche. Perdant le poste de président de région qu'il occupe depuis mars 1986, il décide d'abandonner la politique active pour entrer au Conseil constitutionnel.

En février 2005, Valéry Giscard d'Estaing et son frère Olivier Giscard d'Estaing (qui fut maire d'Estaing (Aveyron) dans les années 1960) ont acheté à la commune d'Estaing le château d'Estaing, dans la haute vallée du Lot, dont ils ont indiqué vouloir le restaurer et en ouvrir plusieurs salles au public. Valéry Giscard d'Estaing a précisé qu'il envisageait « la programmation de concerts, de rencontres et de conférences » et souhaitait également « faire une place pour [ses] archives personnelles de président de la Convention européenne ».

En avril et mai 2005, il prend part à la campagne référendaire pour le oui au traité constitutionnel européen. Alors que VGE avait prévu que les Français voteraient oui à 53%, le non l'emporte finalement avec près de 55%

 

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