Stéphanie Abrial
Politologue français
«Les divisions internes,
les recompositions partisanes, les multiples
changements dappellation ainsi que les
alliances ponctuelles avec dautres partis
politiques brouillent les pistes et revoient dès
lors à quelques interrogations principales. De
quelle(s) formation(s) politique(s) parle-t-on
dès lors que lon fait mention du centre?
Quels sont les grands axes idéologiques qui
distinguent la droite non gaulliste des autres
forces partisanes (
)?»
Aristote
Philosophe grec
«L'égal est intermédiaire entre
l'excès et le défaut. (...) J'appelle mesure ce
qui ne comporte ni exagération ni défaut. (...)
Tout homme averti fuit l'excès et le défaut,
recherche la bonne moyenne et lui donne la
préférence, moyenne établie non relativement
à l'objet mais par rapport à nous. de même
toute connaissance remplit bien son office, à
condition d'avoir les yeux sur une juste moyenne
et de s'y référer pour ses actes. C'est ce qui
fait qu'on dit généralement de tout ouvrage
convenablement exécuté qu'on ne peut rien lui
enlever, ni rien lui ajouter, toute addition et
toute suppression ne pouvant que lui enlever de
sa perfection et cet équilibre parfait la
conservant... L'excès est une faute et le manque
provoque le blâme; en revanche, la juste moyenne
obtient des éloges et le succès, double
résultat propre à la vertu. La vertu est donc
une sorte de moyenne, puisque le but qu'elle se
propose est un équilibre entre deux extrêmes...
L'excès et le défaut dénoncent le vice, tandis
que la juste moyenne caractérise la vertu... La
tempérance et le courage n'admettent ni excès
[l'excès du courage est la témérité] ni
défaut [le défaut de courage est la peur],
parce que la juste moyenne ici constitue en
quelque sorte un point culminant, de même les
vices que nous avons cités n'admettent ni
moyenne ni excès ni défaut, parce qu'en s'y
livrant on commet toujours une faute. En un mot
ni l'excès ni le défaut ne comportent de
moyenne, non plus que la juste moyenne n'admet ni
excès ni défaut.»
François
Bayrou
Homme politique français
«La vocation historique du Centre
est de refuser la bipolarisation, ses caricatures
et finalement son impuissance. Aujourd'hui où la
bipolarisation va se trouver en échec, lé
responsabilité décisive d'un Centre
reconstruit, digne et fort, sera de rendre
possible le nouvel équilibre politique du
pays.»
«Tout
le monde sait, tout le monde comprend que nous
étions soumis en effet à des sollicitations,
des influences, des pressions assez fortes pour
donner à réfléchir. Et tout le monde sait,
tout le monde comprend que ce que nous engagions
pour notre avenir et pour l'avenir de la France
était très important. Et je vais vous dire
simplement, exactement, à l'image de la matinée
que nous avons vécue aujourd'hui, à quel point
c'était rassurant, réconfortant,
enthousiasmant, de voir une équipe de
responsables majeurs ayant tous occupé, occupant
et ayant vocation à occuper des responsabilités
très importantes en France et en Europe. Je vais
vous dire à quel point c'était rassurant de les
voir réfléchir, travailler, élaborer une
décision ensemble, avec une seule préoccupation
: l'intérêt général. Dans la vie politique,
il y a très longtemps, et pour un certain nombre
d'entre nous des décennies, que nous rêvions de
voir naître une force politique majeure,
centrale, ouverte, réformatrice d'idées,
européenne, qui s'affirme comme telle aux yeux
des français, qui n'encoure pas l'accusation ni
le soupçon d'être intéressée, secondaire,
subsidiaire, de vouloir jouer la roue de secours,
de quelque chose d'autre, d'autre force, d'autre
mouvement.»
«Le
centre a changé de visage. Hier, il était la
recherche éperdue dun compromis et une
simple variante de la droite. Aujourdhui il
a renoué avec sa vocation, capable de dire non
à toutes les pressions doù quelles
viennent, et porteur dun projet qui ne
ressembla à aucun autre, par ses idées et par
la pratique.»
Maurice
Block
Politologue français
«En politique on désigne par le
nom de centre la partie moyenne des assemblées
législatives, cest-à-dire ceux des
membres de ces assemblées qui se tiennent à
égale distance des représentants du passé,
dune part, et des promoteurs du progrès
(réel ou supposé), de lautre. (
) On
parle dun centre droit et dun centre
gauche, selon que ceux qui en font partie
inclinent davantage aux idées anciennes ou aux
idées nouvelles.»
Aristide
Briand
Homme politique français
«La politique est l'art de
concilier le désirable avec le possible.»
«Cest
un travers de notre démocratie de courir
aveuglément aux réformes. On demande une
réforme... et elle nest pas plus tôt
votée quon sen détourne, quon
court à une autre.»
Georges
Burdeau
Professeur de droit et sciences politiques
français
«Dans le mouvement qui porte le
pendule tantôt à droite et tantôt à gauche,
il ne faut pas oublier que lénergie la
plus constante est celle qui le ramène au milieu
(
). Ce qui me paraît le plus discutable
(
) cest (
) de situer à droite
lexpression politique de cette mentalité
(hostile aux extrêmes), puisque, au contraire,
ce qui la caractérise, cest davoir
toujours été contrainte de combattre sur deux
fronts : tantôt la réaction autoritaire
dextrême droite et tantôt le progressisme
jugé téméraire de la gauche. » Que
lon « nose pas appeler centre
ce que les plus évidentes figures de la
géométrie politique font tel, cela montre bien
labusive valorisation des extrêmes qui
donne aux représentations intellectuelles de
lunivers politique français une structure
manichéenne que dément la réalité
quotidienne.»
Albert
Camus
Ecrivain
«On ne décide pas de la vérité d'une
pensée selon qu'elle est à droite ou à gauche,
et encore moins selon ce que la droite ou la
gauche décide d'en faire.»
Jimmy
Carter
Homme politique américain
«Sur les droits de lhomme,
les droits civils et la qualité de
lenvironnement, je me considère moi-même
comme très liberal (de gauche). Sur
la manière de gouverner, louverture du
gouvernement, sur le renforcement des libertés
individuelles et des échelons locaux de
gouvernance, je me considère comme un
conservateur. Et je ne vois pas en quoi ces deux
attitudes sont incompatibles.»
Bill
Clinton
homme politique américain
«Nous devons bâtir le centre
vital. La leçon de notre histoire est claire.
Lorsque nous mettons de côté notre esprit
partisan, adoptons mes meilleures idées sans se
soucier doù elles viennent et travaillons
pour le principe de compromis, nous pouvons faire
avancer lAmérique ni à gauche, ni à
droite, mais devant.»
«Ce
dont ce pays a besoin est un changement radical
basé sur les valeurs de bon sens, une sorte de
centre radical.»
«Le
changement que nous devons faire nest ni de
liberal (de gauche), ni conservateur.
Il mêle les deux et il est différent.»
Hillary
Clinton
Femme politique américaine
«La politique américaine peut
être parfois quelque peu déséquilibrée. Nous
penchons vers la droite ou vers la gauche mais
nous retournons toujours vers le centre car nous
sommes des pragmatiques. Nous ne sommes pas des
idéologues. La plupart des gens veulent des
solutions sensées.»
Confucius
(Kongfuzi)
Philosophe chinois
«Appliquez-vous à garder en toute chose le
juste milieu.»
«La
voie du juste milieu nest pas suivie. Les
hommes intelligents vont au-delà, les ignorants
restent en deçà. Les sages veulent trop faire
et les hommes de peu, pas assez. Cest ainsi
que tout homme boit et mange et peuvent savent
juger des saveurs.»
«Linvariabilité
dans le milieu est ce qui constitue la vertu.»
Marc
Crapez
Politologue français
«En dépit des dénominations
parlementaires de lépoque, la Troisième
République est assise sur un centrisme qui ne
tend à porter parfois à gauche queu
égard à lanticléricalisme.
Lopportunisme gouverne socialement contre
le socialisme et politiquement contre la Droite.
Si le centre de gravité politique du régime est
lopportunisme, son point déquilibre
idéologique réside entre la Gauche modérée
(centre-gauche) et le Centre-Gauche des
orléanistes « avancés »
(centre-droit). Cest cette alliance qui
fonde la stabilité de la Troisième République.
(
) Le tempérament « orléaniste
libéral » recouvre le personnel du
Centre-Gauche et du Centre-Droit.»
Jacques
Delors
Homme politique français
«La société de consommation a
privilégié lavoir au détriment de
lêtre.»
Jean-François
Deniau
Homme politique français
«La définition que nous donne du
centre la géométrie est un point équidistant
de tous les points dune circonférence. En
politique, cette définition nest valable
que dans la mesure où le centre est surtout
perçu comme un refus des extrêmes,
cest-à-dire des extrémistes. En France,
la voie moyenne, le juste milieu aurait plutôt
bonne presse et les extrémistes ne lont
pas. Comment se fait-il alors que le centre ne
soit pas régulièrement et systématiquement
majoritaire? (
) Il se trouve, en politique,
quil correspond trop souvent à une image
vague pour ne pas dire hésitante. Parce que les
deux seuls courants vraiment dominants dans la
tradition française sont la gauche et la droite.
Et être centriste est compris dabord comme
une refus de ce qui va trop à gauche ou de ce
qui va trop à droite. Cela donne un flou, un
degré dappréciation personnelle au cas
par cas assez contraire à lidée
dune force propre et indépendante.»
Maurice
Duverger
Professeur de droit et sciences politiques
français
«Toute politique implique un
choix entre deux types de solutions: les
solutions dites intermédiaires se rattachent à
lune ou à lautre. Cela revient à
dire que le centre nexiste pas en
politique: il peut y avoir un parti du centre,
mais non pas une tendance du centre, une doctrine
du centre. On appelle «centre» le lieu
géométrique où se rassemblent les modérés
des tendances opposées: modérés de droite et
modérés de gauche. Tout centre est divisé
contre lui-même, qui demeure séparé en deux
moitiés: centre gauche et centre droit. Car le
centre nest pas autre chose que le
groupement artificiel de la partie droite de la
gauche et de la partie gauche de la droite
(
). Le rêve du centre est de réaliser la
synthèse daspirations contradictoires:
mais la synthèse nest quun pouvoir
de lesprit. (
) Lhistoire des
centres illustrerait ce raisonnement abstrait:
quon suive par exemple lévolution du
Parti radical sous la Troisième République,
celle du Parti Socialiste ou du Mouvement des
républicains populaires sous la Quatrième. Il
ny a de centres véritables que par
superposition des dualismes: le MRP est
politiquement à droite, socialement à gauche;
les radicaux, économiquement à droite,
mystiquement à gauche, etc.»
«En
théorie, un centre authentique supposerait que
les modérés de droite et les modérés de
gauche, séparés de leurs tendances originaires,
se réunissent pour former un seul parti; mais,
en pratique, peu importe lorigine dun
parti central; sa position même et les
attirances contradictoires quelle entraîne
pour ses membres fait naître en lui cette
divergence fondamentale : tout centre est
écartelé naturellement.»
«On
ne peut réellement gouverner au centre que dans
un système bipolaire où le centre attire la
droite et la gauche comme le nord magnétique
attire l'aiguille aimantée de la boussole. (...)
Le paradoxe du Centre, c'est qu'il gouverne
seulement quand il n'existe pas. La
bipolarisation, qui semble l'écarteler, lui
confère au contraire le pouvoir réel. Elle tend
à une alternance des centres, chaque bloc étant
dominé par sa fraction modérée.»
Dwight
Eisenhower
«Le chemin du futur de lAmérique se
trouve au milieu de la route entre le pouvoir
sans entrave des fortunes concentrées et le
pouvoir déchaîné de létatisme ou des
intérêts partisans.»
Jules
Ferry
Homme politique français
«Réaliser la fusion des classes,
but de toute démocratie
»
«Légalité,
cest la loi même du progrès humain!
Cest plus quune théorie: cest
un fait social, cest lessence même
et la légitimité de la société à laquelle
nous appartenons.»
«Notre
idéal éducatif est tout tracé. L'éducation du
peuple aujourd'hui a une dimension personnelle.
Son objectif est de donner à chacun sa chance
non pas en servant à chacun la même soupe
amère au nom d'une égalité mal comprise mais
en permettant à chacun d'accéder à
l'éducation adaptée à sa demande.»
Jospeh
Fontanet
Homme politique français
«La politique doit être
réhabilitée. La politique honnête,
c'est-à-dire l'effort humain pour améliorer
progressivement l'ensemble des systèmes sociaux
économiques. L'organisation, la technique,
l'efficacité ne sont que la part lourde de
l'histoire des collectivités humaines. Mais la
politique est le relais indispensable entre le
rêve des prophètes et des héros et les
réalités durables de la vie des peuples.»
Anthony
Giddens
Politologue britannique
«Ce centre n'est pas défini par
les partis, mais par les électeurs qui, en
majorité, se disent proches de lui. C'est ce
centre qu'il faut séduire et déplacer vers la
gauche. Gouverner au centre ne veut pas dire se
livrer à des calculs électoraux et politiciens,
mais définir un «compromis» dépassant les
vieux clivages et débouchant sur un contrat
entre l'Etat et le citoyen.»
Valéry
Giscard d'Estaing
Homme politique français
Le «juste milieu» (...): «
nest pas une ligne neutre. Cest une
ligne de paix et dentente, à suivre avec
beaucoup de soin dans ces temps de tempête.
(
) Cest la ligne juste, celle où
peuvent un jour se rencontrer, se réunir et de
rassembler les Français.»
«Je
gouverne et gouvernerai la France au centre.»
«
Pour certains, le centrisme na aucun
contenu intellectuel. Cest un marais, un
point de convergence des opportunistes, un
point central permettant le jeu de bascule. Nous
pensons au contraire que le centrisme exprime une
certaine manière daborder les problèmes,
caractérisée par le refus des extrêmes et le
choix délibéré de laction.»
Jean Lecanuet
Homme politique français
«Nous avons une doctrine : c'est l'idée
de démocratie. Elle ne se résume pas dans la
loi des plus grands nombres. Elle se fonde sur un
humanisme qui prend ses sources dans
l'inspiration de l'humanisme chrétien et celle
des droits de l'homme, ces deux livres qui
s'illuminent et se complètent mutuellement et
dont on ne peut arracher aucune page...»
«LEtat nest
pas le dominateur mais le serviteur des
libertés.»
«Nous
devons, lorsque l'évolution le permettra,
favoriser le reclassement politique en vue de ce
qui a été longtemps notre raison d'être : le
rassemblement des forces de progrès et de
liberté. Il s'agit de faire une majorité pour
exercer le pouvoir. Ni compromission, ni
ostracisme, claire affirmation de notre vrai but
et ouverture au dialogue : telle pourrait être
la définition de notre démarche politique.»
François
Mitterrand
Homme politique français
«Le Centre, variété molle de la
Droite.»
«Le
Centre nest ni de gauche, ni de gauche.»
Hervé
Morin
Homme politique français
«La défense et la promotion des
libertés forment un tout qui conditionne le
projet centriste et en détermine le contenu.»
«Que
veulent les centristes sinon réussir à bâtir
une société à la fois libre et juste? Comment
ne serions-nous pas très à laise dans ce
monde nouveau dont la liberté est le principe,
nous dont la philosophie repose sur la défense
et la promotion des libertés, individuelles et
collectives? Les centristes veulent aider la
France à sinscrire dans ce temps, à
retrouver le rythme de lhistoire, à
renouer avec la jeunesse du monde.»
Richard
Nixon
Homme politique américain
«Les extrémistes de gauche ont
tendance à être tout aussi critiques du
pragmatisme que les extrémistes de droite.»
«Il
faut se présenter à droite pour les primaires
et puis se présenter au centre pour
lélection générale.»
Barack
Obama
Homme politique américain
«Je ne crois pas que vous allez
me voir me rapprocher du Centre pour des raisons
tactiques car je n'ai jamais eu l'impression de
quitter ce qui constitue la pensée dominante
dans le peuple américain.»
«Nous
devons être guidés par ce qui marche.»
«Ce
que jai toujours cherché en matière de
politique économique cest un pragmatisme
en toutes circonstances.»
«Ce
qui est gênant cest le fossé entre
limportance de nos défis et la petitesse
de nos politiques la facilité avec
laquelle nous sommes distraits par la petitesse
et la trivialité, notre refus chronique des
décisions difficiles, notre incapacité
apparente de construire un consensus qui marche
pour sattaquer à nimporte quel gros
problème.»
René
Rémond
Professeur de droit et sciences politiques
français
«Il est indubitable quil
existe une sensibilité centriste, peut-être
aussi un électorat centriste qui ne se résigne
que douloureusement à se ranger dans un camp et
qui rêve de reprendre sa liberté. Les enquêtes
dopinion en révèlent la présence. Dès
1955 lenquête sur la gauche menée par Les
Temps Modernes faisait apparaître un groupe fort
important délecteurs
« ambigus » : pas moins de 42 %.
(
) Létude sur Les familles
politiques aujourdhui en France (1966) a
apporté un début de réponse en mettant en
lumière lexistence dun centre
véritable ayant sa personnalité propre et tout
à fait distinct de lapolitisme
dindifférence à quoi se reconnaît ce
quon appelle, avec une connotation
négative, le marais.»
Theodore
Roosevelt
Homme politique américain
«Nous, républicains, nous devons tenir la
juste balance et nous tenir résolument contre
linfluence néfaste de lindustrie
dun côté comme de la démagogie et de la
loi de la foule de lautre.»
Marc
Sangnier
Philosophe français
«C'est l'organisation politique et
sociale qui tend à développer au maximum la
conscience et la responsabilité de chacun, en
lui permettant dans le mesure de ses capacités
et de ses forces, de prendre une part effective
à la direction des affaires communes.»
Robert
Schuman
Homme politique français
«Sauver la république, c'est
défendre la liberté, toutes les libertés.
C'est mettre un terme à l'exploitation politique
de la détresse. C'est donc, par la réalisation
d'une véritable démocratie sociale, faire le
départ entre des mouvements revendicatifs
légitimes exercés dans le cadre de la loi et
des entreprises factieuses synchronisées à
travers l'Europe. Mais c'est aussi, et dans le
même temps, combattre la misère et les
injustices sociales aussi vigoureusement, aussi
rapidement que le permettent les ressources
actuelles de la nation.»
Henri
Teitgen
Homme politique français
«Le MRP ce nest ni le
socialisme malade de lEtat, ni le
libéralisme malade de largent.»
Alexis
de Tocqueville
Ecrivain et homme politique français
«Légalité qui introduit
de grands biens dans le monde, suggère cependant
aux hommes (
) des instincts fort dangereux;
elle tend à les isoler les uns des autres, pour
porter chacun deux à ne soccuper que
de lui seul. Elle ouvre démesurément leur âme
à lamour des jouissances matérielles.
«Pour
moi, quand je sens la main du pouvoir qui
sappesantit sur mon front, il
mimporte peu de savoir qui mopprime
et je ne suis pas mieux disposé à passer ma
tête dans le joug, parce quun million de
bras me le présentent».
Alexandre
Vatimbella
Journaliste et politologue français
«Le Centrisme est un humanisme
intégral, un libéralisme social, un
réformisme, un pragmatisme, un progressisme et
un personnalisme. Ses principales valeurs sont la
liberté, le respect, la solidarité et la
tolérance. Son principe d'action politique est
le juste équilibre. Sa règle comportementale
est la responsabilité. Il est attaché à la
démocratie républicaine représentative et
délibérative. Il défend un exercice du pouvoir
le plus proche du citoyen dans une mondialisation
humaniste.»
«Si
le Centrisme nétait quun juste
milieu, il serait constamment contingent
des positions prises par les extrêmes à droite
et à gauche et il serait rejeté ainsi que
balloté au gré de lévolution
idéologique de ceux-ci autour dun point
central fictif. Cest pourquoi le Centrisme
est un juste équilibre car il se
conçoit comme une pensée originale,
indépendante du positionnement des autres
pensées politiques, proposant la mise en place
dune société en perpétuelle recherche de
léquilibre en se réformant constamment
pour être capable doffrir le mieux
possible que chaque personne puisse obtenir
et le mieux possible que la société
puisse être. Ceci dit, ce juste
équilibre et ce refus de nêtre
quun lieu central délimité par ce
réducteur ni de droite, ni de gauche
nempêche évidemment pas le Centre de se
battre contre les extrémismes idéologiques et
clientélistes afin de rechercher le consensus.»
Woodrow
Wilson
Homme politique Américain
«Dun côté, il y a des extrémistes
qui crient continuellement au gouvernement,
bas les pattes», laissez faire
(
) qui critiquent tout acte du gouvernement
qui nest pas un acte de police, qui
regardent le gouvernement comme nécessaire, mais
un mal nécessaire
De lautre côté,
il y a ceux, qui avec la même vision extrémiste
du bord opposé, qui voudrait que la société ne
repose que sous la direction et lassistance
du gouvernement dans toutes les affaires de
lexistence, qui, par quelque rêverie
dun effort de coopération astucieusement
imaginée par les grands prêtres du socialisme,
croient que lEtat peut devenir une mère
nourricière de chaque membre de la famille
politique. Entre ces deux extrêmes (
) il y
a un milieu (
) qui donne une large liberté
à lindividu pour son propre développement
mais, malgré tout, protège cette liberté
contre la compétition qui tue, et réduit
lantagonisme entre
lauto-développement et le développement
social à un minimum.»
«Les
gens qui souhaitent réformer sans perdre la
stabilité devraient (
) réaffirmer les
principes et revenir aux pratiques (du Parti
démocrate) qui sest toujours positionné
pour une modération mûrement réfléchie dans
les affaires publiques et une utilisation
prudente des pouvoirs du gouvernement fédéral
dans lintérêt de tout le peuple quelles
que soient les classes sociales et les
professions considérées.»
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